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BUREAU

Érosion

Le processus d’érosion se traduit par la dégradation ou la transformation de la matière par un agent externe, l’agent forçant un déplacement de la matière. On distingue deux phénomènes d’érosion soit mécanique et chimique. On peut lire les différents flux qui laissent leur trace sur la matière et témoignent d’une histoire à travers le temps. L’érosion s’inscrit dans un lieu en modifiant le paysage. La matière érodée par le soleil, le vent, les précipitations et la température devient un potentiel de réflexion architectural au sens où ces formes sont une adaptation à l’environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peau

Le projet tire son inspiration de la peau humaine. L’érosion de cellules cutanées est conditionnée par le contexte géographique définissant un climat (vent, température, soleil) et la culture d’abord. Les marques, les blessures, les rides et les impacts sont aussi tous des facteurs d’érosion. Ces facteurs témoignent de leur passage en laissant des traces et en racontant une histoire propre à chacune.

 

La peau se définit comme une première protection, un émetteur de sensation et d’expressions, un contrôle des passages et des absorptions et comporte une résistance à l’eau. L’écosystème de la peau trouve une richesse dans son adaptabilité par la superposition de couches et son caractère élastique. L’élasticité offre une flexibilité à la matière. Les plis se formant à surface permettent de lire d’une façon dynamique une expression, alors que les rides statiques sont les vestiges du passé racontant leur histoire.

 

Accès au bâtiment

On profite des installations présentent de la promenade Desjardins comme débarcadère pour l’entrée située du côté sud. Un accès est aussi possible au coin de la rue Honoré Mercier et St-Joachim.

 

Plans

À l’intérieur du bâtiment, la trame existante vient qualifier les espaces. Les colonnes sont disposées à 9 m c/c et on tire avantage de cette structure en venant s’appuyer sur les colonnes qui sont déjà dimensionnées pour soutenir une construction de 30 étages. La trame orthogonale rend les espaces polyvalents. Par le dimensionnement des colonnes existantes, on propose l’ajout de colonnes creuses pour la nouvelle structure. Cela permet de faire passer les éléments de mécanique de façon transversale dans le bâtiment. De cette façon, les systèmes mécaniques n’occupent pas un espace de sousplafond. En ayant un gain de 500 mm par étages, sur 30 étages, cela nous permet d’ajouter 3 étages pour la même hauteur de bâtiment, donc plus de superficies.

 

Finalement, le projet le pli s’est développé à travers l’exploration tactile par l’érosion de la matière comme générateur de forme. L’interprétation de la peau humaine nous a permit d’intégrer au projet des stratégies architecturales pour concevoir un bâtiment respectueux de son contexte et de l’environnement.

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